mercredi 15 octobre 2008

obésité : 1,5 millions de jeunes enfants sont touchés

L'obésité infantile est un fléau mondial et n'épargne pas la France.

Nicolas Sarkozy, lors de sa campagne présidentielle, avait fait de la lutte contre l'obésité infantile une priorité de santé publique.

L'image de l'Américain obèse étant devenue un cliché.

Les risques pour la santé sont multiples : diminution de 10 ans de l'espérance de vie, augmentation de 50% du risque d'être atteint de diabète (50% de diabète en France sont liés à l'obésité), sans parler des troubles cardio-vasculaires, sans oublier les conséquences psychologiques.

Afin de lutter contre ce fléau, plusieurs associations dont l'UFC-Que Choisir montent au créneau et adresse une lettre ouverte à Roselyne Bachelot, la Ministre de la Santé et de la Jeunesse.

Ces associations s'appuient sur une déclaration de Nicolas Sarkozy pendant sa campagne présidentielle qui voulait faire de la lutte contre l'obésité une priorité de santé publique en affirmant : «les comportements alimentaires nocifs sont pris dès le plus jeune âge et doivent donc être particulièrement combattus».

Le marketing alimentaire est la cible privilégié de ce collectif qui propose d'interdire les publicités pour les aliments trop gras et trop sucrés pendant les programmes jeunesses.

Dans 87 % des cas, les publicités pour les produits alimentaires diffusées lors des émissions pour enfants font la promotion de produits gras ou sucrés, estime UFC-Que choisir.

Autre domaine visé, limiter l'accès aux bonbons et autres confiseries qui sont à porté de mains des enfants aux caisses des supermarchés, contrairement aux recommandations de 2004.

Le collectif souhaite aussi l'application des recommandations nutritionnelles dans la restauration scolaire et l'intervention d'un diététicien dans chaque établissement.

En France, tout passant par une loi, ce collectif d'associations a demandé qu'une grande loi de prévention de l'obésité infantile soit votée, déclarant : «Les pouvoirs publics doivent faire preuve du même volontarisme en matière d'obésité infantile, que s'agissant de la lutte contre le tabac».

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