mardi 17 juillet 2018

16 aliments colorés que l'on devrait tous consommer

La couleur des aliments et leurs vertus sont généralement directement liés. Alors, pour être sûre d’avoir tous les bons nutriments dans votre assiette, il suffit de piocher dans toute la palette. Découvrez 16 aliments colorés que l'on devrait consommer, si ce n'est pas déjà le cas !

En nutrition, l’important c’est de varier : les couleurs, les textures, le cru, le cuit… Car les milliers de composés santé, qui existent à l’état naturel dans les aliments, agissent en synergie les uns avec les autres. Raison pour laquelle la diversité est un gage de bien-être. Et peu importe que vous ne soyez pas une experte en la matière : se concocter des menus healthy est à la portée de toutes, car la couleur d’un aliment est un bon indicateur de sa teneur en telle ou telle vitamine, tel ou tel antioxydant… Bref, la Color Diet, c’est une façon ludique de manger les fameux "5 fruits et légumes par jour" préconisés par le Programme National Nutrition Santé (PNNS), sans se prendre la tête.

Aliments verts : de la chlorophylle pour l'énergie
Le vert signe la présence de chlorophylle. Ce pigment, issu de la photosynthèse, permet aux végétaux de convertir l’énergie solaire en énergie chimique. Ce "sang vert" des plantes est presque semblable à notre hémoglobine qui transporte l’oxygène dans le sang. C’est un purificateur de choc pour le système digestif, et lorsqu’il passe dans le système sanguin, il agit comme un puissant régénérateur. Une vraie "BB crème intérieure", en quelque sorte.

Aliments violets et noirs : des vertus anti-âge
Plus la couleur est foncée (violet, noir, violine), plus on peut présager d’une forte teneur en anthocyanes, des composés dont les plantes ont besoin pour se défendre contre la rudesse des rayons UV. Reconnus comme étant de super-antioxydants, les anthocyanes protègent l’organisme du vieillissement, préservent les vaisseaux, luttent contre l’inflammation et le déclin cognitif. Enfin, ce sont les seuls phytonutriments qui passeraient la barrière méningée, permettant ainsi d’améliorer les fonctions d’apprentissage et la mémoire chez les personnes âgées.

Aliments rouges et roses : des caroténoïdes bonne mine
Les fruits et légumes rouges sont des concentrés en caroténoïdes. Ils sont plus efficaces lorsqu’ils agissent en synergie et qu’ils sont consommés avec de l’huile. Certains se transforment en vitamine A, d’autres pas. Mais tous ont une action antioxydante (antivieillissement), notamment en limitant les dégâts des radicaux libres sur les lipides (ceux des membranes cellulaires, le cholestérol, etc.).

Aliments oranges et jaunes : des pigments écrans pour les yeux
Cette couleur indique la présence de lutéine et de zéaxanthine, des caroténoïdes particuliers, véritables substances boucliers pour les yeux. Lorsqu’on les absorbe via les végétaux, elles se concentrent dans la macula (zone de la rétine) et, grâce à leur puissante fonction antioxydante, elles protègent les cellules de l'œil contre les effets délétères des radicaux libres.

Aliments blancs : des actifs préventifs contre les maladies
Ils n’annoncent pas la couleur ! Et, justement, c’est l’absence de pigment coloré qui laisse la place à d’autres substances : des composés soufrés et phénoliques (tanins végétaux), dont les propriétés n’ont rien à envier à leurs collègues bigarrés. A ne pas confondre avec le "blanc" des aliments industriels (sucre blanc, farine blanche, pain blanc, etc.), qui favorise l’obésité et le diabète !

Découvrez 16 aliments colorés que l'on devrait tous consommer
L'avis de l'expert : "A chaque couleur, son énergie"

Jean Pelissier, spécialiste en médecine chinoise, auteur de La Médecine chinoise pour les nuls (éd. First).

- Quels impacts ont les couleurs en nutrition chinoise ?
Les couleurs et les saveurs des aliments sont vues comme des énergies vibratoires, qui entrent en correspondance avec certains organes. Le jaune est en relation avec l’énergie de la rate, le blanc avec celle des poumons, le noir avec celle des reins, le vert avec celle du Foie et le rouge avec celle du cœur. Un plat bien composé doit comprendre les 5 familles de couleurs, de façon à tonifier et harmoniser ces 5 organes.

- Quelles règles faut-il respecter ?
Une couleur (ou une saveur) ne doit pas prendre en permanence le dessus par rapport aux autres, sinon cela se retourne contre l’organe qui lui est rattaché. Autrement dit, pas de cures intempestives de carotte ou de betterave…

- Pourquoi privilégier la saisonnalité ?
Ce n’est pas un hasard si les jeunes pousses font leur apparition au printemps, la saison qui est rattachée au foie et à la couleur verte, et si les fruits écarlates sont plutôt l’apanage de l’été, relié au cœur et à la couleur rouge. Idem pour les courges jaune orangé à la fin de l’été, qui feront du bien à la rate. Comme les fruits et légumes ont tendance à avoir la couleur énergétique de leur saison, il peut exister une légère dominance du rouge en été, du vert au printemps, du noir en hiver… Rien de grave, du moment que l’on n’en abuse pas.