jeudi 19 octobre 2023

quoi surveiller d'un point de vue nutritionnel si mon enfant prend du poids entre 5 et 7 ans?

 La prise de poids chez les enfants entre 5 et 7 ans peut être tout à fait normale, car c'est souvent une période de croissance. Cependant, il est important de s'assurer que la prise de poids est saine et proportionnelle à la croissance en taille. Voici quelques points à surveiller et des conseils sur la manière de gérer la nutrition de votre enfant pendant cette période :

  1. Évaluation Médicale :

    • Consultez un pédiatre pour évaluer la croissance et le développement de votre enfant. Le médecin peut utiliser des courbes de croissance pour comparer le poids et la taille de votre enfant avec les normes de développement typiques.
  2. Équilibre Alimentaire :

    • Assurez-vous que votre enfant a un régime alimentaire équilibré qui inclut une variété d'aliments provenant de tous les groupes alimentaires : légumes, fruits, grains entiers, protéines maigres et produits laitiers faibles en gras.
  3. Portions :

    • Apprenez à votre enfant à reconnaître et à respecter les signaux de faim et de satiété de son corps, et familiarisez-vous avec les tailles de portions recommandées pour son âge.
  4. Réduction des Sucres et des Graisses Malsaines :

    • Limitez la consommation de sucre ajouté et de graisses trans ou saturées. Évitez les aliments et les boissons sucrés, ainsi que les aliments transformés qui sont souvent riches en calories vides.
  5. Activité Physique :

    • Encouragez votre enfant à être actif chaque jour. L'activité physique peut aider à gérer le poids et est importante pour le développement global.
  6. Éducation Nutritionnelle :

    • Éduquez votre enfant sur la nutrition et impliquez-le dans la préparation des repas. Cela peut les aider à développer de bonnes habitudes alimentaires dès le début.
  7. Surveillance régulière :

    • Continuez à surveiller la croissance et le développement de votre enfant, et ajustez son régime alimentaire et son niveau d'activité physique en conséquence.
  8. Consultation avec un Professionnel :

    • Si vous êtes préoccupé par la prise de poids de votre enfant, consultez un nutritionniste ou un diététicien qui peut vous aider à élaborer un plan alimentaire sain.
  9. Mode de Vie Sain :

    • Adoptez un mode de vie sain en famille en mangeant des repas équilibrés, en étant actif et en limitant le temps d'écran.

Il est important de se rappeler que chaque enfant grandit à son propre rythme. Avoir des attentes réalistes et fournir un environnement de soutien peut contribuer à promouvoir une croissance et un développement sains pour votre enfant.

jeudi 13 décembre 2018

Nutrition : une application donne le "nutriscore" caché d'un produit


Open Food Fact, en partenariat désormais avec le ministère de la Santé, répertorie le score nutritionnel de plus de 200.000 produits. Même lorsque les industriels préfèrent le cacher.

Comment savoir si un produit est trop sucré, gras ou trop salé ? Une application très pratique donne ces informations en deux clics. Et, n'en déplaise à certains fabricants alimentaires, elle permet au consommateur de savoir ce qu'ils n'ont pas forcément envie de nous dire sur leurs étiquettes.

Il existe en France le logo nutriscore, avec des lettres A, B, C D E et des couleurs du vert au rouge. Ce logo indique si un produit est plutôt bon ou mauvais sur le plan nutritionnel, trop gras, trop sucré, trop salé. Il a été critiqué au départ car il était facultatif, donc les fabricants le mettaient sur l'emballage uniquement s'il leur était favorable.

Une pizza avec un E rouge, l'industriel ne va pas l'indiquer. Mais grâce à l'application Open Food Fact sur votre téléphone, vous entrez le nom du produit et vous obtenez immédiatement sa note nutricscore, peu importe si le fabricant l'a indiquée ou pas. Elle est calculée grâce aux informations transmises par des centaines de consommateurs et de bénévoles.

Il suffit d'envoyer la composition qui se trouve sur l'étiquette et un algorithme calcule si le produit est A B C D ou E. Les concepteurs de cette application Open Food Facts viennent de signer un partenariat avec Santé Publique France, donc le ministère de la Santé, qui va les aider dans ce travail. 200 000 produits sont déjà répertoriés.

L'objectif de ses créateurs, est de forcer les industriels à faire de efforts s'ils sont montrés du doigts avec un mauvais logo rouge vif. Et ça marche. Depuis quelques mois, certains ont déjà évolué et réduit les teneurs en sucre, en sel ou en gras de leurs produits. 

mardi 17 juillet 2018

16 aliments colorés que l'on devrait tous consommer

La couleur des aliments et leurs vertus sont généralement directement liés. Alors, pour être sûre d’avoir tous les bons nutriments dans votre assiette, il suffit de piocher dans toute la palette. Découvrez 16 aliments colorés que l'on devrait consommer, si ce n'est pas déjà le cas !

En nutrition, l’important c’est de varier : les couleurs, les textures, le cru, le cuit… Car les milliers de composés santé, qui existent à l’état naturel dans les aliments, agissent en synergie les uns avec les autres. Raison pour laquelle la diversité est un gage de bien-être. Et peu importe que vous ne soyez pas une experte en la matière : se concocter des menus healthy est à la portée de toutes, car la couleur d’un aliment est un bon indicateur de sa teneur en telle ou telle vitamine, tel ou tel antioxydant… Bref, la Color Diet, c’est une façon ludique de manger les fameux "5 fruits et légumes par jour" préconisés par le Programme National Nutrition Santé (PNNS), sans se prendre la tête.

Aliments verts : de la chlorophylle pour l'énergie
Le vert signe la présence de chlorophylle. Ce pigment, issu de la photosynthèse, permet aux végétaux de convertir l’énergie solaire en énergie chimique. Ce "sang vert" des plantes est presque semblable à notre hémoglobine qui transporte l’oxygène dans le sang. C’est un purificateur de choc pour le système digestif, et lorsqu’il passe dans le système sanguin, il agit comme un puissant régénérateur. Une vraie "BB crème intérieure", en quelque sorte.

Aliments violets et noirs : des vertus anti-âge
Plus la couleur est foncée (violet, noir, violine), plus on peut présager d’une forte teneur en anthocyanes, des composés dont les plantes ont besoin pour se défendre contre la rudesse des rayons UV. Reconnus comme étant de super-antioxydants, les anthocyanes protègent l’organisme du vieillissement, préservent les vaisseaux, luttent contre l’inflammation et le déclin cognitif. Enfin, ce sont les seuls phytonutriments qui passeraient la barrière méningée, permettant ainsi d’améliorer les fonctions d’apprentissage et la mémoire chez les personnes âgées.

Aliments rouges et roses : des caroténoïdes bonne mine
Les fruits et légumes rouges sont des concentrés en caroténoïdes. Ils sont plus efficaces lorsqu’ils agissent en synergie et qu’ils sont consommés avec de l’huile. Certains se transforment en vitamine A, d’autres pas. Mais tous ont une action antioxydante (antivieillissement), notamment en limitant les dégâts des radicaux libres sur les lipides (ceux des membranes cellulaires, le cholestérol, etc.).

Aliments oranges et jaunes : des pigments écrans pour les yeux
Cette couleur indique la présence de lutéine et de zéaxanthine, des caroténoïdes particuliers, véritables substances boucliers pour les yeux. Lorsqu’on les absorbe via les végétaux, elles se concentrent dans la macula (zone de la rétine) et, grâce à leur puissante fonction antioxydante, elles protègent les cellules de l'œil contre les effets délétères des radicaux libres.

Aliments blancs : des actifs préventifs contre les maladies
Ils n’annoncent pas la couleur ! Et, justement, c’est l’absence de pigment coloré qui laisse la place à d’autres substances : des composés soufrés et phénoliques (tanins végétaux), dont les propriétés n’ont rien à envier à leurs collègues bigarrés. A ne pas confondre avec le "blanc" des aliments industriels (sucre blanc, farine blanche, pain blanc, etc.), qui favorise l’obésité et le diabète !

Découvrez 16 aliments colorés que l'on devrait tous consommer
L'avis de l'expert : "A chaque couleur, son énergie"

Jean Pelissier, spécialiste en médecine chinoise, auteur de La Médecine chinoise pour les nuls (éd. First).

- Quels impacts ont les couleurs en nutrition chinoise ?
Les couleurs et les saveurs des aliments sont vues comme des énergies vibratoires, qui entrent en correspondance avec certains organes. Le jaune est en relation avec l’énergie de la rate, le blanc avec celle des poumons, le noir avec celle des reins, le vert avec celle du Foie et le rouge avec celle du cœur. Un plat bien composé doit comprendre les 5 familles de couleurs, de façon à tonifier et harmoniser ces 5 organes.

- Quelles règles faut-il respecter ?
Une couleur (ou une saveur) ne doit pas prendre en permanence le dessus par rapport aux autres, sinon cela se retourne contre l’organe qui lui est rattaché. Autrement dit, pas de cures intempestives de carotte ou de betterave…

- Pourquoi privilégier la saisonnalité ?
Ce n’est pas un hasard si les jeunes pousses font leur apparition au printemps, la saison qui est rattachée au foie et à la couleur verte, et si les fruits écarlates sont plutôt l’apanage de l’été, relié au cœur et à la couleur rouge. Idem pour les courges jaune orangé à la fin de l’été, qui feront du bien à la rate. Comme les fruits et légumes ont tendance à avoir la couleur énergétique de leur saison, il peut exister une légère dominance du rouge en été, du vert au printemps, du noir en hiver… Rien de grave, du moment que l’on n’en abuse pas.

samedi 9 juillet 2016

Le Parlement européen souhaite interdire les mentions liées au gain de vigilance ou de concentration sur les canettes de boissons énergisantes

Le Parlement européen souhaite interdire les mentions liées au gain de vigilance ou de concentration sur les canettes de boissons énergisantes.

Les efforts de prévention sur les sodas commencent à payer : les ventes de boissons sucrées diminuent globalement dans le monde. Un secteur continue pourtant de progresser ostensiblement : les boissons énergisantes. Pour freiner cette expansion, le Parlement européen a adopté ce jeudi une résolution visant à interdire la communication des fabricants de boissons à base de caféine à propos d’éventuels effets positifs sur la santé.

En particulier, ce sont les mentions concernant l’aide à la vigilance et à la concentration qui sont visées. En plus des soirées alcoolisées, ces sodas sont utilisés par les adolescents et les jeunes adultes pour « tenir » lors de révisions d’examens par exemple.

« Les statistiques nous montrent que de nombreux jeunes, et même des enfants, consomment énormément de boissons énergétiques », a déclaré la députée danoise Christel Schaldemose, qui a déposé la résolution.


Excitants et sucre en excès

Les conséquences d’une consommation précoce ou trop importante ne sont pas négligeables : troubles du sommeil ou du rythme cardiaque, céphalées ou problèmes de comportement… Les risques liés aux excitants contenus dans ces boissons ne sont pas les seuls. Ils viennent s’ajouter au risque accru d’obésité et de diabète.

« Il ne s’agit pas que de la caféine, a poursuivi l’eurodéputée. Les boissons énergétiques contiennent également beaucoup de sucre. Et nous pensons que ces types de boissons ne devraient pouvoir afficher aucune allégation de santé ».
Une canette de ces boissons peut en effet contenir jusqu’à l’équivalent de 27 morceaux de sucre, soit presque quatre fois plus que dans un cola !


Vers une extension des restrictions

Pour aller plus loin dans les restrictions, les députés ont aussi demandé aux Etats membres de mettre en place des règles sur la commercialisation de produits à teneur riche en caféine, afin de protéger les enfants.
« 68 % des adolescents consomment régulièrement ce type de boissons, et 18% des enfants, rappelle Marc Tarabella, député socialiste belge. Donc, c’est inquiétant ! Je dis ça aussi bien pour la concentration de sucre que pour les excitants qui sont dedans. Et je pense que les effets comportementaux peuvent être graves. On doit éviter ces allégations fallacieuses, qui sont à la limite frauduleuses. »



lundi 7 septembre 2015

Petits pots pour bébé, sont-ils équilibrés?

Les parents ont souvent du mal à amener les enfants à manger des fruits et légumes. Les petits pots prêts à l'emploi sont l’un des moyens à les inciter à en consommer.

Chez l’enfant aussi, le sel et le sucre sont très attractifs et « plaisants » au goût, les chercheurs de l’Université de Glasgow démontrent dans cette étude que les aliments pour bébé ont aussi tendance à avoir plus de légumes au goût sucré, comme la carotte et la patate douce, que de légumes avec un goût amer.   Ainsi, l’analyse associe la quantité totale de sucre présente dans ces aliments à la quantité de fruits et légumes, ce qui peut signifier qu'ils contribuent à donner à privilégier le goût sucré via ces aliments aux enfants.On pourrait presque dire que le goût des enfants est canalisé ou en tout cas flatté dans le sens de l'attrait du goût inné des enfant du goût sucré au détriment du goût amer par essence moins attractif.

Les chercheurs ont également travaillé à partir d’une base de données de l'information nutritionnelle et de la teneur en fruits et légumes des aliments pour bébés. Ils ont pris en compte les données de marque et nom du produit, d’âge recommandé, de type d’aliments, d’ingrédients, de poids unitaire… et les informations nutritionnelles pour chaque produit.


Leur enquête a finalement porté sur 329 produits alimentaires pour bébé étiquetés comme contenant des fruits ou des légumes, ou les deux.
· à 83,4% des produits à consommer  la cuillère (petits pots)
· à 10,6% à la main
· et à 5,8% des aliments secs.

 L'analyse constate que,
· 53,8% des produits suggèrent avoir un goût sucré sur l’étiquette
· La plus grande proportion d'aliments sucrés (69,4%) se situe dans la catégorie d'âge
  4 mois et plus, 39,2% pour les 6-7 mois et plus,
· 20,6% pour les 9-10 mois et plus.

Finalement ont peut en retirer qu'une alimentation à base exclusive d’aliments tout préparés en pot prêts à l'emploi est peu susceptible d'encourager les préférences pour d’autres fruits et légumes au goût amer ou d'autres aliments non sucrés.   Ces données ne signifient pas que les petits pots doivent être bannis de l’alimentation du bébé mais devrait encourager les parents à lire les étiquettes des aliments avec soin et à préparer plus souvent des fruits et légumes ... même si cela prend plus de temps!

Source: Maternal & Child Nutrition 23 AUG 2015 DOI: 10.1111/mcn.12208 Types of fruits and vegetables used in commercial baby foods and their contribution to sugar content




mardi 17 avril 2012

guerrilla de Tumblr et Pinterest contre les messages pro-anorexie

Les sites internet leaders Tumblr et ensuite Pinterest sont en lutte farouches. Medisport défend quand à lui depuis plus de 10 ans la nécessité de la mise en garde contre les régimes amaigrissants EXCESSIFS.

DOXYS coach diététique en ligne propose des articles de vulgarisation sur les régimes pour maigrir, leurs dangers s'ils sont menés trop loin et prône des solutions douces d'amaigrissement, accompagnéesde suivi progressifs.


Début mars, Tumblr annonçait que sa plate-forme de micro-blogging effacerait dorénavant toute publication faisant la promotion de l'anorexie ou de l'automutilation. perdre du poids oui mais jusqu'à un certaine point seulement.
Depuis, le réseau social de partage d'images Pinterest a suivi son exemple.

L'initiative de Pinterest est destinée à stopper la tendance des personnes souffrantes ("thinspiration" ou "thinspo") qui sévit sur le site.
Celle-ci donne lieu à la publication d'un grand nombre d'images montrant des jeunes filles exhibant des côtes saillantes et un estomac concave, accompagnées de slogans comme "Aucun délice n'est comparable à celui que procure la sensation d'être mince précédées des hashtags #thinspo ou #perfect.

"Leurs efforts pourront peut-être contribuer à limiter l'imagerie trop pro-anorexie -- mais en réalité, le site ne parviendra jamais à éradiquer totalement ces images", écrit The Daily Beast.
De plus, les chaînes YouTube n'auront aucun mal à combler le vide laissé par Tumblr et Pinterest : des milliers de vidéos pro-anorexie existent déjà sur le site.

Selon un article du Daily Mail, l'organisme américain de lutte contre les troubles de l'alimentation (la National Eating Disorders Association, ou NEDA) a collaboré avec Facebook pour repérer les contenus potentiellement dangereux publiés sur ses murs et apprendre aux équipes du site à réagir face à ce problème.

NEDA a également aidé Tumblr à modifier sa politique à cet égard : les recherches comportant des tags litigieux dirigeront désormais l'utilisateur vers un message de santé publique.
Selon les experts de l'image de soi, si ces initiatives vont dans le bon sens, les retraits de publications "thinspo" doivent s'accompagner de la publication de messages présentant des alternatives saines à cette tendance.


Voir une vidéo NEDA : youtube.com/watch?v=EIqCSeyJXRo






samedi 7 avril 2012

La mère indigne qui a mis sa fille de 7 ans au régime amincissant sort un livre

L'édition du mois d'avril du magazine Vogue publie l'interview de Dara-Lynn Weiss qui raconte le régime amaigrissant humiliant imposé à sa fille, Bea. A 7 ans, Bea a été jugée "cliniquement obèse" par son pédiatre. Sa mère a donc débuté son combat contre l' obésité.

Certains assurent que c'est un régime amaigrissant qui est proche de la torture.

"Une fois, j'ai privé Bea de dîner après avoir appris que le repas servi à l'école lors de la Journée du Patrimoine français approchait près de 800 calories. Il y avait du brie, du filet mignon, de la baguette et du chocolat. Je lui ai interdit de manger de la pizza quand elle a admis qu'elle avait mangé de la salade de maïs dans la semaine. J'ai mené une guerre contre Starbucks qui ignorait le contenu nutrionnel des chocolats chauds servis aux enfants. Leur tableau de calories indiquait entre 120 et 210 calories. Ma question était: c'est 120 ou 210? Ils n'ont pas su me répondre, j'ai donc attrapé la boisson des mains de ma fille, je l'ai mise à la poubelle et j'ai claqué la porte."

Bea est humiliée régulièrement par le comportement excessif de sa mère. "Il y a eu beaucoup de moments difficiles pendant des fêtes. Bea voulait par exemple dévorer des biscuits et des gâteaux et j'ai dû m'engager dans un débat public houleux sur la raison qui fait qu'elle ne peut pas manger cela."

Ce régime amaigrissant très strict a payé: Bea a perdu 16 kilos et a pris deux centimètres au passage. Sa silhouette est clairement affinée. Elle a été récompensée par l'achat de plusieurs nouvelles robes et des extensions de cheveux en plumes. "Seul le temps dira si mon intervention précoce l'a sauvée d'une vie où elle ne cesserait de se préoccuper de son poids", confie sa mère. Effectivement, ça serait pas mal: ce traitement pénible aurait au moins servi à quelque chose.

Il y a quelques jours, on vous racontait le régime amaigrissant super strict imposé à Béa, 7 ans, par sa mère, Dana-Lynn Weiss. L'article, publié dans Vogue, avait suscité l'indignation. Pourtant, la mère au comportement excessif vient de se voir proposer un contrat pour la publication d'un livre. Elle a accepté la proposition. Aucun détail n'a encore été donné au sujet de son contenu mais on pourrait imaginer que son régime pour mincir
était humiliant et sa relation avec sa fille soient racontées dans le détail.

De nombreux médecin nutritionniste ou diététiciens et autres psychologues ont profité de la publication de ce papier controversé pour rappeler à quel point il fallait être prudent quand on parle de nourriture avec son enfant. "Expliquer pourquoi certains aliments sont mauvais, parler des calories, de la taille des portions englouties, ça ne devrait pas être un tabou. Mais il y a des façons de faire afin de ne pas humilier ou détruire l'enfant psychologiquement", indiquait la pédiatre diététicienne Louise Goldberg la semaine dernière.