mardi 16 septembre 2008

L'obésité constitue un risque majeur pour le foie des enfants

Chez les enfants, l'obésité représente un risque majeur pour le foie car elle peut entraîner une stéatose, une maladie dans laquelle cet organe vital est trop graisseux et va finir par contraindre à une transplantation, selon une série d'études récentes.

Cette maladie serait largement répandue puisque, selon la Fondation américaine du foie (American Liver Foundation), entre 2 et 5% des enfants américains âgés de plus de cinq ans, et la quasi-totalité de ceux qui sont obèses ou en surpoids en souffriraient.

Physiologiquement, une inflammation gagne le foie, alors qu'il se charge de graisse, entraînant une cicatrice qui, au fil des années, peut conduire à une cirrhose non alcoolique, voire une défaillance de l'organe ou un cancer.

Or la surcharge en graisse peut être prévenue, dès lors que la cirrhose n'est pas développée.

Selon les spécialistes, la stéatose est plus répandue chez les enfants présentant de la graisse abdominale et certains signes d'appel, notamment un diabète, du cholestérol ou autres problèmes cardiaques.

Toutefois, elle a pu être observée aussi chez quelques enfants de poids normal.
La génétique, le régime et l'exercice physique jouent un rôle.

L'augmentation du nombre de stéatoses chez les adultes placera cette pathologie au rang de premier pourvoyeur de transplantation hépatique d'ici 2020, avec une grande quantité de personnes de 30-40 ans ayant la maladie depuis l'enfance.

Un de ses patients, Irving Shaffino, 15 ans et d'origine mexicaine, habitant au Texas, a eu la chance d'être transplanté il y a un an. Il était arrivé à un stade terminal de cirrhose, et pesait 81,7 kilos pour 1,64 m.

Pour les spécialistes, de nombreux enfants diagnostiqués avec une stéatose ont des bilans de santé plus lourds et, au mieux, un sur quatre seulement perd suffisamment de poids pour en guérir, maigrir étant le seul traitement efficace.

En témoigne l'explosion de publications sorties ces derniers mois sur cette question et, étonnamment, en partie dans des pays où le taux d'obésité n'est pas le plus élevé, notamment la Chine, l'Inde et l'Iran, que le mode de vie américain commence à gagner.

Toutefois la plupart des études vient d'Australie, d'Angleterre et de Grèce, d'Irlande, d'Israël, d'Italie et du Japon.

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